L’harmonie familiale met la vie de Mars Di Bartolomeo en musique « J’ai cinq enfants à moi et trois adoptifs de ma femme. Mes rêves sont bien modestes, les autres pensent que passer des moments avec la famille est naturel, moi je rêve de temps supplémentaire pour le faire».
Journaliste avant d’entamer sa carrière politique, il a cette « malchance » d’occuper des postes très prenants, mais avoue « Quand on fait ce qu’on aime dans la vie, on ne travaille pas vraiment ».
Lorsque les responsabilités rythment la vie d’un homme, on se demande qui est cette femme qui se cache derrière ce grand homme ? Il répond sans hésitation : « Ma mère, et bien sûr ma femme qui a beaucoup de patience à mon égard. Elle fait aussi de la politique, elle est très compréhensive. Je ne dirai jamais que les femmes sont derrière les hommes, elles sont avec eux ! Dans un certain nombre de domaines, ce n’est pas moi qui suis aux commandes ! Ma femme et moi, nous nous complétons, dans un pilotage commun et équilibré. »
Ce père de famille a une enfance « superbe et modeste », protégé dans son cocon familial « Sans doute l’enfance rêvée de beaucoup de jeunes, j’étais là où ils préfèrent être, dans les aires de jeux, la rue. Les bois nous appartenaient ». Petit garçon réservé, il a déjà soif de découvertes.
C’est cette curiosité qui ne l’a jamais quitté, et qui s’accentue même au fil du temps « J’aime essayer la nouveauté. Je pratique le basket, la natation, le judo, le cyclisme et la plongée sous marine. » La plongée est d’ailleurs l’un de ses meilleurs souvenirs sportifs « On est vraiment seul avec soi-même, votre téléphone ne peut pas se mettre à sonner, et on se concentre uniquement sur sa respiration, c’est un univers à part entière».
Sur terre, Mars Di Bartolomeo se ressource en pratiquant le fitness et le vélo en été. Les quelques vacances qu’il s’accorde, c’est pour les passer tranquillement dans son jardin, en compagnie des siens.
Mars Di Bartolomeo aime être chez lui, et surtout derrière les fourneaux ! La cuisine est sa seconde passion, qu’il partage avec les autres « Si on est seul, ça n’a pas d’intérêt » L’enfant observateur apprend en découvrant les gestes de ses aïeuls.
«Je pars du fait que si on aime faire quelque chose on le fait bien. J’aime expérimenter ; et la cuisine est très créative. Cela vient sans doute de mes origines italiennes : quand ma mère et ma grand- mère faisaient la pâte à gâteau, je les regardais faire, et je vidais les pots ! J’ai toujours eu cette envie et ce plaisir et c’est en observant que j’ai appris. »
Et si nous dinions chez monsieur le ministre ce soir ? « Je vous ferai des tagliatelles printanières, faites main, complètement ! Avec une sauce à base d’ail, d’oignon, de tomates cerise, basilic, beurre, et saupoudré de parmesan. Pour quatre personnes, comptez cinq euros, ça n’est pas cher et très simple. J’accompagne ce plat d’un bon vin rouge Italien bien sûr ! ». De quoi nous faire sentir les parfums d’Italie rien qu’en l’écoutant parler.
L’enfant des bois est devenu homme de terrain, avec le soutien de ses parents, et aujourd’hui de sa femme et ses enfants avec qui il aime passer son rare temps libre, mais qu’il sait savourer. « La vie, c’est ce qu’il y a de plus beau et de plus précieux que l’on puisse imaginer et par définition, si un homme a la santé, c’est un homme heureux. Il faut avoir la joie de vivre, et moi j’aime la vie. » Une jolie leçon d’humilité et d’humanité de la part du ministre de la santé du Luxembourg.